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« ALERTE SUR LA DERIVE SOCIO-POLITIQUE AU BURUNDI : LA SOCIETE CIVILE EN EXIL DENONCE LA REPRESSION ET L’IMPOSTURE A LA VEILLE DES ELECTIONS DE 2025 »
Le Burundi connait une crise socio-politique continue, caractérisée par plusieurs cas de violation des droits humains dont des meurtres, des assassinats, des viols, des actes de tortures, d’enlèvements, de disparitions forcées et de détentions arbitraires. Cette situation a causé un déplacement massif des citoyens burundais, dont plus de 250.000 vivant toujours dans les camps des réfugiés tandis que la majorité des citoyens burundais vit dans une peur panique chronique.
Depuis le début de l’année 2024, la crise économique a empiré la situation des burundais suite à la dépréciation de la monnaie burundaise, la rareté des devises, la pénurie persistante du carburant ainsi que la montée exponentielle des prix des biens de première nécessité.
Cette crise politique et économique a débuté en 2015 et se pérennise encore aujourd’hui sur fond d’un conflit non résolu, depuis la décision illégale de feu président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution et de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. Cette forfaiture a d’ailleurs fait l’objet d’une affaire portée devant la Cour de justice de la communauté est africaine qui a déclaré que ce troisième mandat avait violé la Constitution du Burundi, l’accord d’Arusha et le traité de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Malgré cela, le Gouvernement du Burundi a constamment rejeté toute proposition de dialogue entre burundais en vue de la résolution de la crise de 2015 et de ses conséquences.
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