16 Mar

RAPPORT N° 483 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 16 MARS 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 8 au 15 mars 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, une (1) personne a été assassinée dans la province de Ruyigi.

Le rapport mentionne aussi le cas d’une (1) personne qui a été grièvement blessée dans la province de Rumonge.

Rapport hebdomadaire n° 483

 

9 Mar

RAPPORT N° 482 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 9 MARS 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 1er au 8 mars 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, deux (2) personnes ont été assassinées dans les provinces de Muyinga et Rumonge.

Le rapport mentionne aussi le cas d’un (1) jeune homme violemment battu et grièvement blessé par le commissaire de la Région Nord de police dans la province de Ngozi, ainsi que les cas de trois (3) personnes qui ont été arbitrairement arrêtées par des agents de la police et du Service National de Renseignement (SNR), respectivement dans la province de Ruyigi et la ville de Bujumbura.

Rapport hebdomadaire n° 482

 

2 Mar

RAPPORT N° 481 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 2 MARS 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 22 février au 1er mars 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, quatre (4) personnes ont été assassinées dans la province de Cibitoke.

Le rapport mentionne aussi le cas d’un (1) détenu qui est décédé à la prison de Gitega à la suite de la violation de son droit à la santé par le Directeur de cette prison qui a refusé d’intervenir pour son transfert urgent à un centre de soins appropriés.

Rapport hebdomadaire n° 481

28 Fév

APPEL DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET NATIONALES BURUNDAISES DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS POUR LA LIBERATION DE LA JOURNALISTE ALINE SANDRA MUHOZA.

Les organisations signataires de la présente déclaration sont profondément préoccupées par la violation des droits humains et des libertés fondamentales ainsi que le verrouillage de l’espace civique au Burundi. La journaliste Sandra Muhoza, détenue arbitrairement depuis le 13 avril 2024, se trouve être l’une des nombreuses victimes de cette situation dramatique. Les organisations signataires demandent instamment sa libération.

En effet, les principes de Justice équitable, de respect des procédures judiciaires et de la loi sans aucune discrimination, d’indépendance de la magistrature, d’impartialité du magistrat et de la légalité ne servent plus de bases pour la gouvernance alors que le Burundi a adhéré et ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits de la personne humaine.

Ainsi, les actes d’arrestations arbitraires, d’enlèvements et de disparitions forcées, sont devenus monnaie courante, spécialement à l’endroit des membres des partis politiques d’opposition, des défenseurs des droits humains, des journalistes et des citoyens présumés comme tels. Ces pratiques se sont accentuées depuis la crise politique de 2015 liée au troisième mandat illégal du Président Pierre Nkurunziza.

Par la présente déclaration, les organisations signataires déplorent les conditions dans lesquelles Sandra Muhoza a été arrêtée et gardée en détention, qui démontrent clairement à quel degré la magistrature est devenue l’outil de persécution de toutes les voix discordantes avec le régime en place. Il s’agit d’une réelle menace contre la liberté de la presse et celle d’expression au Burundi.

Appel_à_la _ibération_de _la _Journaliste_Aline Sandra Muhoza_28022025

28 Fév

Violation de la Charte de l’Unité Nationale : Le Gouvernement doit mettre fin à la propagande haineuse au Burundi

Editorial 

Le Burundi commémore solennellement, tous les mois de février, l’adoption de la Charte de l’Unité Nationale par référendum, le 5 février 1991, sur base des travaux d’une commission mise en place en 1988, composée de 24 membres. Sa mission était entre autres celle de « mener des investigations poussées sur l’unité des Barundi dans ses fondements historiques et socio-culturels »

Mais, le 34ème anniversaire de cette Charte a été célébré dans un climat délétère au Monument de l’Unité sur le mont Vugizo, le 5 février 2025, où « il n’y a pas eu de discours commémoratif, ni de prière œcuménique, encore moins le traditionnel hymne de l’unité, ce qui contraste avec les festivités des années précédentes ».La cérémonie n’a duré qu’une dizaine de minutes, juste le temps pour le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du monument par le Vice-président de la République, Prosper Bazombanza, en présence de quelques autorités et d’une poignée de curieux des environs venus assister à ce spectacle peu reluisant.

Le grand absent ou empêché était le Président Evariste Ndayishimiye, qui se trouvait avec son épouse à Washington DC pour le « National Prayer Breakfast » organisé du 5 au 6 février 2025. Mais, Il n’a pas daigné adresser un message de circonstance aux Burundais, comme il le fit lors du 31ème anniversaire de la Charte le 5 février 2022, à partir de l’Ethiopie où il était en mission officielle. A ce moment-là, il invita les Burundais « à pérenniser et à préserver la cohésion sociale entre frère et fils de la nation qui sont respectueux des valeurs d’Ubuntu » et il les exhortait à mettre en pratique le thème de ce mois-là de février 2022, à savoir « dépassons ce qui s’est passé, souvenons-nous que nous sommes une seule et même famille »

Il est manifestement évident que le Président Evariste Ndayishimiye ne pouvait pas livrer un message d’unité nationale alors qu’au cours du mois précédent de janvier 2025, il avait tenu des discours enflammés sur l’imminence d’une guerre généralisée dans les pays des Grands- Lacs, des propos qui ont été suivis par une propagande haineuse sur les réseaux sociaux et qui risquent de réveiller les vieux démons des divisions ethniques au Burundi.

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23 Fév

RAPPORT N° 480 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 23 FEVRIER 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 15 au 22 février 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Bubanza, Kayanza et Makamba.

Le rapport mentionne aussi le cas de trois (3) personnes qui ont été enlevées par des agents du Service National de Renseignement (SNR) dans les provinces de Gitega et Kirundo.

Rapport hebdomadaire n° 480

16 Fév

RAPPORT N° 479 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 16 FEVRIER 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 8 au 15 février 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke, Bubanza et Gitega.

Le rapport mentionne aussi le cas d’une (1) Sœur de la Congrégation « Ordre des Vierges Consacrées » qui a été enlevée depuis plus de deux semaines dans la province de Rutana.

Rapport hebdomadaire n° 479

11 Fév

Violation totale du Cadre Juridique de l’intervention militaire en RDC : UNE MENACE POUR LA SECRUTE ET LA PAIX AU BURUNDI ET DANS LA REGION DES GRANDS LACS

 

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Editorial

Dans sa conférence de presse du 3 janvier 2025, le président du CNDD-FDD, Réverien Ndikuriyo se réjouissait de la bonne mise en œuvre de l’accord de coopération militaire (tenu secret) entre le Burundi et la RD Congo pour combattre les groupes rebelles dans ce pays, dont le M23 au Nord-Kivu.

Dans sa conférence de presse du 3 janvier 2025, le président du CNDD-FDD, Réverien Ndikuriyo se réjouissait de la bonne mise en œuvre de l’accord de coopération militaire (tenu secret) entre le Burundi et la RD Congo pour combattre les groupes rebelles dans ce pays, dont le M23 au Nord-Kivu.1

Au cours des jours suivants, l’armée burundaise, comme ses alliés congolais, FDLRs et sud-africains, ont subi de lourds revers lors des affrontements du 14 janvier 2025 avec le M23 à Ngungu, dans le territoire de Masisi, où au moins 200 soldats burundais auraient été tués. 2

Très embarrassé, le porte parole de l’armée burundaise, le Général de Brigade, Gaspard Baratuza, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue le 16 janvier 2025, a reconnu, sans fournir des détails, des pertes d’hommes sur le champ de bataille, tout en fustigeant « les informations propagandistes, manipulées » émanant des réseaux sociaux qui faisaient état de plus de 400 militaires burundais tués ou capturés par les rebelles du M23.3

Il est à rappeler que la recrudescence des combats au Nord-Kivu a eu lieu au lendemain de la visite éclair du président congolais, Félix Tshisekedi à Bujumbura , le 22 décembre 2024 où il a rencontré son homologue Evariste Ndayishimiye pour discuter « des questions relatives à la coopération entre leurs pays respectifs et la question sécuritaire dans la Région des Grands-Lacs ».4

Une semaine plus tôt, le sommet tripartite de Luanda qui devait réunir les chefs d’Etat du Rwanda et de la RDC autour du Médiateur dans le conflit congolais Joao Lourenço d’Angola avait été annulé à la dernière minute et par surprise le15 décembre 2024.5

La présente édition du Bulletin de Justice aborde la problématique de l’implication de l’armée burundaise dans une guerre illégitime en RD Congo et qui occasionne des pertes importantes en vies humaines des militaires burundais déployés illégalement en territoire étranger pour des intérêts inavoués et sectaires d’une poignée de caciques du parti CNDD-FDD au pouvoir.

Puis, au delà des pertes en vies humaines, la dérive politique du CNDD-FDD d’engager le Burundi dans des alliances politico-ethniques avec les milieux véhiculant l’idéologie génocidaire au niveau régional expose le Burundi aux risques de conflit violent avec le Rwanda au détriment des peuples des deux pays qui partagent pourtant les mêmes valeurs humaines et socio-culturelles.

Cette tendance a été illustrée par des propos négationnistes du génocide des Tutsi du Rwanda tenus par le président du CNDD-FDD Réverien Ndikuriyo au cours de la conférence mentionnée du 3 janvier 2025. Pour lui, « le Rwanda pleurniche toujours au sujet du génocide commis contre des Tutsis il y a de cela 30 ans sans qu’il ait pu mettre hors d’état de nuire les présumés génocidaires alors qu’il n’a jamais cessé de les traquer jusqu’en RDC ». Il tournait en dérision les reproches selon lesquelles l’armée burundaise serait de connivence en RD Congo avec les FARDC, Wazalendo et FDLRs, tenants de l’idéologie génocidaire des Tutsi au Rwanda en 1994.1

Ainsi à travers la présente publication, SOS-TORTURE BURUNDI s’inscrit dans le plaidoyer en faveur d’une culture de bonne gouvernance et de la promotion de l’État de droit au Burundi par le respect de la loi, en scrutant le cadre juridique de l’intervention des militaires burundais en République Démocratique du Congo.

L’objectif de l’analyse vise donc à attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions du déploiement de l’armée burundaise en territoire étranger en violation du cadre légal régissant l’intervention militaire burundaise en territoire étranger, avec toutes les conséquences qui en découlent tant sur le plan humain, politico-diplomatique et sécuritaire.

Il est aussi question d’interpeler les autorités burundaises au strict respect de la loi dans les opérations susceptibles de mettre en danger la vie des militaires burundais tout en les mettant devant leurs propres responsabilités relativement aux violations éventuelles de la loi.

Ainsi, la première partie traite du cadre légal de l’intervention de l’armée burundaise à l’étranger. La deuxième partie revient sur le déploiement des militaires burundais en République Démocratique du Congo tandis que la troisième et dernière partie est consacrée aux conséquences de l’intervention militaire burundaise en RDC sur la paix et la stabilité dans la Région des Grands- Lacs. Enfin, une conclusion générale est tirée et des recommandations sont formulées à l’endroit des autorités politiques et militaires responsables directes et/ou indirectes des violations de la loi qui ont endeuillé des familles entières des militaires.

La Rédaction

1 Burundi Daily, 9 Janvier 2025, Kigali irrité par les propos de Révérien Ndikuriyo sur la présence des FDLR à l’est de la RDC, Lien : https://www.burundidaily.net/post/kigali-irrite-par-les-propos-de-reverien-ndikuriyo-sur-la-presence-des-fdlr-a-lest-de-la-rdc

1 Yaga-Burundi, 6 janvier 2025 Conférence de presse du CNDD-FDD, Lien : https://www.yaga-burundi.com/conference-presse-cndd-fdd/

2 Igihe, 17 janvier 2025, L’armée burundaise reconnaît la perte de ses soldats en RDC, Lien : https://fr.igihe.net/L-armee-burundaise-reconnait-la-perte-de-ses-soldats-en-RDC.html

3 Radio Indundi Culture, 17 Janvier 2025, Burundi : Les pertes de l’armée en RDC, une situation confuse, Lien : https://indundi.com/burundi-les-pertes-de-larmee-en-rdc-une-situation-confuse/

4 Géopolis-Magazine, 23 décembre 2024, RDC – Burundi : Tshisekedi et Ndayishimiye en tête-à-tête pour parler coopération et sécurité, Lien : https://geopolismagazine.org/rdc-burundi-tshisekedi-et-ndayishimiye-en-tete-a-tete-pour-parler-cooperation-et-securite/

5 Géopolis-Magazine, 23 décembre 2024, RDC – Burundi : Tshisekedi et Ndayishimiye en tête-à-tête pour parler coopération et sécurité, Lien: https://geopolismagazine.org/rdc-burundi-tshisekedi-et-ndayishimiye-en-tete-a-tete-pour-parler-cooperation-et-securite/

9 Fév

RAPPORT N° 478 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 9 FEVRIER 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 1er au 8 février 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, une (1) personne a été assassinée dans la province de Gitega.

Le rapport mentionne aussi le cas de six (6) personnes, dont cinq médecins, qui ont été arbitrairement arrêtées dans les provinces de Bubanza, Kayanza, Makamba, Mwaro, Ngozi et Rutana. Par ailleurs, le président du Syndicat des Médecins Généralistes du Burundi (SYMEGEB) a été enlevé et conduit dans une destination inconnue par des agents du Service National de Renseignement (SNR).

Rapport hebdomadaire n° 478

2 Fév

RAPPORT N° 477 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 2 FEVRIER 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 25 janvier au 1er février 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme survenus au Burundi.

Durant cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans la province de Gitega et en mairie de Bujumbura.

Rapport hebdomadaire n° 477