Déclaration de la société civile sanctionnant la commémoration du 9ème anniversaire des massacres du 11 et 12 décembre 2015 commis au Burundi
Déclaration de la société civile sanctionnant la commémoration du 9ème anniversaire des massacres du 11 et 12 décembre 2015 commis au Burundi.
A l’occasion de la commémoration du neuvième anniversaire des massacres perpétrés par les services de sécurité du Burundi, en connivence avec les Imbonerakure en dates du 11 et 12 décembre 2015 contre les populations civiles réputées comme opposées au troisième mandat inconstitutionnel de feu Président Nkurunziza, les organisations de la société civile indépendante signataires de la présente portent à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale ce qui suit :
RAPPORT N° 469 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 8 DECEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 30 novembre au 7 décembre 2024 et documente les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins huit (8) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke et de Gitega.
RAPPORT N° 468 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 1er DECEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 23 novembre au 1er décembre 2024 et documente les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins une (1) personne a été assassinée dans la province de Rumonge.
Le rapport évoque également le cas d’un (1) responsable du parti CNL proche d’Agathon Rwasa, arrêté et détenu arbitrairement par des agents du Service National de Renseignement (SNR) en mairie de Bujumbura.
Le droit au vote libre bafoué : LE GOUVERNEMENT EST TENU DE GARANTIR LES DROITS DES ÉLECTEURS ET DES CANDIDATS PENDANT TOUTE LA DURÉE DU PROCESSUS ÉLECTORAL / Analyse critique
Editorial
Selon le calendrier annoncé par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) le 15 octobre 2024, les premières élections sont prévues pour le 05 juin 2025. Il s’agit des élections combinées des députés et des conseillers communaux. Suivront celles des Sénateurs le 23 juillet, avant celles des conseillers collinaires et de quartiers le 25 août de la même année.1
Au Burundi, ce processus opérationnel pour le rendez-électoral de 2025 a débuté avec l’enrôlement des électeurs en vue de constituer le fichier électoral, du 22 au 31 octobre 2024.
A ce stade déjà, les médias tiraient la sonnette d’alarme sur des soupçons de fraudes dans la délivrance de la carte nationale d’identité, l’établissement des documents administratifs afférents au vote, des enrôlement multiples, entre autres sujets soumis au débat.
Mais, ce qui a surpris le plus, c’est particulièrement l’attitude déplorable des autorités administratives à recourir à des pratiques illégales pour forcer les retardataires ou les récalcitrants à l’enrôlement à se faire enregistrer. Des actes de harcèlement, de menaces et même de violence ont été commis à l’endroit des victimes par des agents de l’ordre et leurs complices dont des miliciens Imbonerakure.
Les cas les plus emblématiques sont notamment les mauvais traitements infligés au militant du parti CNL (Congrès National pour la Liberté), Léonard Habayimana, responsable local de ce parti en commune Vumbi de la Province de Kirundo, par des Imbonerakure. Il a été violemment battu et grièvement blessé pour incitation présumée des habitants de sa localité à ne pas se faire enrôler. L’autre cas typique est celui de l’arrestation, en date du 30 octobre 2024, d’une femme qui s’appelle Mireille
Nkurunziza par des Imbonerakure, en complicité avec le Commissaire provincial de la police, dans la province Ruyigi parce qu’elle n’avait pas pu exhiber le récépissé comme preuve d’inscription. Elle a été relâchée après avoir payé une amende.
Bien plus, les exemples ont été légion dans plusieurs localités du pays où des mesures abusives et illégales ont été prises par les autorités administratives comme l’interdiction d’accès à divers services administratifs et des places publics, comme les marchés, sans exhiber préalablement le récépissé d’enrôlement au rôle d’électeurs.
Précisément, ces abus ont été observés en Mairie de Bujumbura, à Cibitoke, à Bubanza, à Ngozi, à Gitega, à Rumonge, à Mwaro où les administrateurs communaux, les chefs de zone, les directeurs provinciaux ou communaux de l’enseignement, les chefs de colline rivalisaient d’ardeur pour obliger la population en âge de voter à « s’enrôler pour les élections de 2025, de gré ou de force »
Paradoxalement, les autorités gouvernementales affichaient une attitude complice lorsque le Ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique annonçait que des « stratégies » ont été prises à des fins d’inciter les récalcitrants à se faire enrôler6. Dans une réunion tenue à Bugarama le 28 octobre 2024 à l’endroit des partis politiques et des organisations de la société civile, le Ministre Martin Niteretse a reconnu qu’il a « demandé aux administratifs de prendre toutes les stratégies possibles …
RAPPORT N° 467 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 24 NOVEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 16 au 23 novembre 2024 et traite des cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins une (1) personne a été assassinée dans la province de Cibitoke.
Le rapport mentionne également le cas d’un (1) jeune homme de la diaspora burundaise en Suède qui a été enlevé par des agents du Service National de Renseignement (SNR) en mairie de Bujumbura.
RAPPORT N° 466 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 17 NOVEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 9 au 16 novembre 2024 et traite des cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins deux (2) personnes ont été assassinées dans les provinces de Gitega et Kirundo et deux (2) autres ont été grièvement blessées dans les provinces de Bubanza et Cibitoke.
Le rapport mentionne également les cas de neuf (9) personnes qui ont été arbitrairement arrêtées et détenues dans les provinces de Gitega et Ruyigi ainsi que celui d’une (1) personne qui a été enlevée par la police dans la province de Cibitoke.
RAPPORT N° 465 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 10 NOVEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 2 au 9 novembre 2024 et traite des cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Bubanza et Gitega.
Le rapport mentionne également un cas d’une (1) violation des droits civils et politiques, où une permanence du parti Sahwanya FRODEBU a été vandalisée par des Imbonerakure dans la province de Bubanza.
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 26 octobre au 2 novembre 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins une (1) personne a été assassinée dans la province de Gitega.
Le rapport déplore aussi le cas de trois (3) personnes qui ont été grièvement blessées dans les provinces de Bubanza et de Kirundo ainsi que le cas d’une personne qui a été arbitrairement arrêtée en province de Muyinga.
« ALERTE SUR LA DERIVE SOCIO-POLITIQUE AU BURUNDI : LA SOCIETE CIVILE EN EXIL DENONCE LA REPRESSION ET L’IMPOSTURE A LA VEILLE DES ELECTIONS DE 2025 »
Le Burundi connait une crise socio-politique continue, caractérisée par plusieurs cas de violation des droits humains dont des meurtres, des assassinats, des viols, des actes de tortures, d’enlèvements, de disparitions forcées et de détentions arbitraires. Cette situation a causé un déplacement massif des citoyens burundais, dont plus de 250.000 vivant toujours dans les camps des réfugiés tandis que la majorité des citoyens burundais vit dans une peur panique chronique.
Depuis le début de l’année 2024, la crise économique a empiré la situation des burundais suite à la dépréciation de la monnaie burundaise, la rareté des devises, la pénurie persistante du carburant ainsi que la montée exponentielle des prix des biens de première nécessité.
Cette crise politique et économique a débuté en 2015 et se pérennise encore aujourd’hui sur fond d’un conflit non résolu, depuis la décision illégale de feu président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution et de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. Cette forfaiture a d’ailleurs fait l’objet d’une affaire portée devant la Cour de justice de la communauté est africaine qui a déclaré que ce troisième mandat avait violé la Constitution du Burundi, l’accord d’Arusha et le traité de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Malgré cela, le Gouvernement du Burundi a constamment rejeté toute proposition de dialogue entre burundais en vue de la résolution de la crise de 2015 et de ses conséquences.
Lire l’intégralité de la déclaration.
RAPPORT N° 463 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIÉ LE 27 OCTOBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 19 au 26 octobre 2024 et traite les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Durant cette période, au moins quatre (4) personnes ont été assassinées dans les provinces de Bujumbura et de Ngozi dont trois ont été tuées par balles tirées par un agent de la Police Nationale du Burundi (PNB). Une autre personne a également été grièvement blessée dans les mêmes circonstances.
Le rapport mentionne aussi un cas d’une de détention arbitraire en province de Rumonge et de deux (2) enlèvements de personnes par des agents du Service National de Renseignement (SNR) en mairie de Bujumbura et dans la province de Makamba.