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28 Fév

APPEL DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET NATIONALES BURUNDAISES DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS POUR LA LIBERATION DE LA JOURNALISTE ALINE SANDRA MUHOZA.

Les organisations signataires de la présente déclaration sont profondément préoccupées par la violation des droits humains et des libertés fondamentales ainsi que le verrouillage de l’espace civique au Burundi. La journaliste Sandra Muhoza, détenue arbitrairement depuis le 13 avril 2024, se trouve être l’une des nombreuses victimes de cette situation dramatique. Les organisations signataires demandent instamment sa libération.

En effet, les principes de Justice équitable, de respect des procédures judiciaires et de la loi sans aucune discrimination, d’indépendance de la magistrature, d’impartialité du magistrat et de la légalité ne servent plus de bases pour la gouvernance alors que le Burundi a adhéré et ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits de la personne humaine.

Ainsi, les actes d’arrestations arbitraires, d’enlèvements et de disparitions forcées, sont devenus monnaie courante, spécialement à l’endroit des membres des partis politiques d’opposition, des défenseurs des droits humains, des journalistes et des citoyens présumés comme tels. Ces pratiques se sont accentuées depuis la crise politique de 2015 liée au troisième mandat illégal du Président Pierre Nkurunziza.

Par la présente déclaration, les organisations signataires déplorent les conditions dans lesquelles Sandra Muhoza a été arrêtée et gardée en détention, qui démontrent clairement à quel degré la magistrature est devenue l’outil de persécution de toutes les voix discordantes avec le régime en place. Il s’agit d’une réelle menace contre la liberté de la presse et celle d’expression au Burundi.

Appel_à_la _ibération_de _la _Journaliste_Aline Sandra Muhoza_28022025