31 Juil

CRÉER DES CONDITIONS DE STABILITÉ EN LIEU ET PLACE DES DISCOURS DÉMAGOGIQUES NIANT LA PAUVRETÉ ET LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS

 

Editorial 

Depuis plus de trois ans, le Burundi évolue sous l’ombre d’une crise économique et sociale aiguë, caractérisée par des pénuries de devises et de carburant, entraînant une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Le pays fait également face aux graves conséquences des aléas climatiques récents, qui ont dévasté d’importantes infrastructures socio-économiques et créé un besoin urgent d’assistance humanitaire.

C’est dans cette morosité ambiante, marquée par une pauvreté omniprésente, la criminalité croissante et les violations des droits de l’homme que le 62ème anniversaire de l’indépendance du Burundi a été célébré le 1er juillet 2024.

Malgré cette situation alarmante, le discours du Président Evariste Ndayishimiye à l’occasion de cette circonstance ineffable a surpris plus d’un. En effet, au lieu de proposer des solutions concrètes aux défis auxquels le pays est confronté, le Président s’est contenté d’affirmer que le Burundi n’était pas un pays pauvre et que la jeunesse du pays était active, excepté les paresseux.

Cependant, le microcosme politique de Gitega reste conscient que cette mauvaise conjoncture socio-économique place le CNDD-FDD au pouvoir dans une position inconfortable en plein processus électoral 2025-2027.

C’est sans conteste la raison derrière une vaste opération de séduction du public, menée par le Président Evariste Ndayishimiye, pour dissiper le malaise social manifeste et rehausser sa popularité. En effet, depuis le 9 juillet 2024, Ndayishimiye a entamé « la caravane inkebuzo » à partir de la commune de Mugina en province de Cibitoke qui devait le conduire dans les 18 provinces du pays. C’est également au cours de ces descentes sur le terrain que Ndayishimiye a annoncé en grande pompe la découverte d’une faramineuse mine de cassitérite de Murehe, au Nord du pays, qui « va sortir le pays de la pauvreté ».

Toutefois, cette sorte de campagne présidentielle, qui s’apparente à une propagande électorale à peine camouflée, se heurte à un mécontentement public qui se manifeste déjà par des tracts découverts ici et là depuis le 1er juillet 2024, invitant le Président Ndayishimiye à démissionner pour ne pas avoir trouvé des solutions concrètes aux défis auxquels le pays est confronté.

Entre-temps, le Gouvernement fait toujours la sourde oreille aux appels incessants des acteurs nationaux et internationaux pour le respect de ses engagements en matière des droits de l’homme.

Le dernier exemple en date est sans nul doute les propos de Mme Elisa Nkerabirori, Ambassadrice du Burundi en Suisse, qui a qualifié le mandat du Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Burundi   de « mécanisme mis en place sur base de la calomnie et d’infamie à l’endroit de ses instances étatiques et de toute une population », lors du dialogue interactif sur le Burundi tenu le 4 juillet 2024 dans le cadre de la 56ème session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

Cette édition du Bulletin de Justice a pour but de mettre en lumière les enjeux à l’approche des élections de 2025 et de plaider pour des mesures appropriées afin de prévenir l’aggravation de la crise.

La première partie évoque le climat délétère dans lequel le 62ème anniversaire de l’indépendance a été célébré sans que le discours présidentiel n’offre de perspectives de solution à la crise en cours.

La deuxième partie aborde la problématique de déni des violations continues des droits de l’homme par le régime de Gitega, surtout à l’approche de la fièvre électorale de 2025 et 2027, ce qui constitue un facteur aggravant de la crise.

La troisième partie, suivie d’une conclusion, met en exergue l’urgence pour les autorités burundaises de prendre des mesures concrètes afin d’améliorer la gouvernance et de respecter les droits humains, des principes sur base desquels se fonde la coopération au développement pour stabiliser la situation socio-économique et politique du pays.

La Rédaction

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28 Juil

RAPPORT N° 450 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE 28 JUILLET 2024

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 20 au 27 juillet 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.

Au cours de cette période, au moins trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke et de Rumonge.

Rapport hebdomadaire n°450

21 Juil

RAPPORT N° 449 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE 21 JUILLET 2024

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 13 au 20 juillet 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.

Au cours de cette période, au moins six (6) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke et de Gitega.

Le rapport déplore aussi les cas de trois (3) personnes qui ont été arbitrairement arrêtées en provinces de Makamba et de Ruyigi.

Rapport hebdomadaire n° 449

 

14 Juil

RAPPORT N° 448 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE 14 JUILLET 2024

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 6 au 13 juillet 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.

Au cours de cette période, au moins trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke, Kirundo et Ruyigi.

Le rapport déplore aussi les cas de deux (2) personnes qui ont été arbitrairement arrêtées en mairie de Bujumbura et dans la province de Ngozi.

Rapport hebdomadaire n° 448

7 Juil

RAPPORT N° 447 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 7 JUILLET 2024

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 29 juin au 6 juillet 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.

Au cours de cette période, au moins une (1) personne a été grièvement blessée en province de Gitega.

Le rapport déplore aussi le cas d’un (1) journaliste qui a été arbitrairement arrêté en province de Gitega et  celui de deux (2) personnes qui ont été enlevées en province de Cibitoke.

Rapport hebdomadaire n°447