RAPPORT N° 466 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 17 NOVEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 9 au 16 novembre 2024 et traite des cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins deux (2) personnes ont été assassinées dans les provinces de Gitega et Kirundo et deux (2) autres ont été grièvement blessées dans les provinces de Bubanza et Cibitoke.
Le rapport mentionne également les cas de neuf (9) personnes qui ont été arbitrairement arrêtées et détenues dans les provinces de Gitega et Ruyigi ainsi que celui d’une (1) personne qui a été enlevée par la police dans la province de Cibitoke.
RAPPORT N° 465 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 10 NOVEMBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 2 au 9 novembre 2024 et traite des cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Bubanza et Gitega.
Le rapport mentionne également un cas d’une (1) violation des droits civils et politiques, où une permanence du parti Sahwanya FRODEBU a été vandalisée par des Imbonerakure dans la province de Bubanza.
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 26 octobre au 2 novembre 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins une (1) personne a été assassinée dans la province de Gitega.
Le rapport déplore aussi le cas de trois (3) personnes qui ont été grièvement blessées dans les provinces de Bubanza et de Kirundo ainsi que le cas d’une personne qui a été arbitrairement arrêtée en province de Muyinga.
« ALERTE SUR LA DERIVE SOCIO-POLITIQUE AU BURUNDI : LA SOCIETE CIVILE EN EXIL DENONCE LA REPRESSION ET L’IMPOSTURE A LA VEILLE DES ELECTIONS DE 2025 »
Le Burundi connait une crise socio-politique continue, caractérisée par plusieurs cas de violation des droits humains dont des meurtres, des assassinats, des viols, des actes de tortures, d’enlèvements, de disparitions forcées et de détentions arbitraires. Cette situation a causé un déplacement massif des citoyens burundais, dont plus de 250.000 vivant toujours dans les camps des réfugiés tandis que la majorité des citoyens burundais vit dans une peur panique chronique.
Depuis le début de l’année 2024, la crise économique a empiré la situation des burundais suite à la dépréciation de la monnaie burundaise, la rareté des devises, la pénurie persistante du carburant ainsi que la montée exponentielle des prix des biens de première nécessité.
Cette crise politique et économique a débuté en 2015 et se pérennise encore aujourd’hui sur fond d’un conflit non résolu, depuis la décision illégale de feu président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution et de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. Cette forfaiture a d’ailleurs fait l’objet d’une affaire portée devant la Cour de justice de la communauté est africaine qui a déclaré que ce troisième mandat avait violé la Constitution du Burundi, l’accord d’Arusha et le traité de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Malgré cela, le Gouvernement du Burundi a constamment rejeté toute proposition de dialogue entre burundais en vue de la résolution de la crise de 2015 et de ses conséquences.
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RAPPORT N° 463 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIÉ LE 27 OCTOBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 19 au 26 octobre 2024 et traite les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Durant cette période, au moins quatre (4) personnes ont été assassinées dans les provinces de Bujumbura et de Ngozi dont trois ont été tuées par balles tirées par un agent de la Police Nationale du Burundi (PNB). Une autre personne a également été grièvement blessée dans les mêmes circonstances.
Le rapport mentionne aussi un cas d’une de détention arbitraire en province de Rumonge et de deux (2) enlèvements de personnes par des agents du Service National de Renseignement (SNR) en mairie de Bujumbura et dans la province de Makamba.
Rapport trimestriel d’analyse conjoint( Avril-Juin 2024)
Couvrant la période d’avril à juin 2024, le présent rapport porte sur un travail de monitoring des violations des droits humains au Burundi. Les données rapportées et sous analyse sont collectées par cinq organisations de la société civile burundaise et sont en rapport avec les violences basées sur le genre (VBG) et violations des droits des enfants en milieu scolaire, les violations des droits fonciers (avec un accent particulier sur les droits des femmes et des filles burundaises), les arrestations et emprisonnements arbitraires, les disparitions forcées ainsi que les violations des droits humains dans les zones d’extraction minière. Il n’est donc pas superflu de préciser que la majeure partie des victimes de ces violations est constituée de la population lambda sans défense dont les enfants et les femmes. Ainsi, la société civile, acteur indépendant jouant le rôle de « watchdog » de l’action gouvernementale, s’investit à faire un monitoring du respect de la loi fondamentale et des autres lois nationales et internationales en matière de promotion des droits de l’homme dans tout Etat de droit. Il sied de noter que les violations objet de monitoring ne couvrent pas toute l’étendue de la République du Burundi et que les données présentées dans ce rapport ne sont donc pas exhaustives.
En effet, il est constaté que le Burundi est confronté à des défis liés aux diverses violations des droits de l’homme avec une allure inquiétante, suscitant une vive inquiétude parmi la population, les organisations de la société civile ainsi que les observateurs internationaux face à une situation qui semble échapper à tout contrôle.
Tout en notant que les principaux auteurs présumés de ces violations sont le Service National des Renseignements (SNR) et la police, les jeunes Imbonerakure affiliés au CNDD-FDD et les administratifs, le facteur déterminant de ces violations est l’absence d’une justice équitable et indépendante et l’impunité généralisée. Tout cela se passe alors que le Burundi est doté d’une Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) avec comme mission principale la protection et la promotion des droits de la personne humaine.
Dans le présent rapport couvrant la période d’avril à juin 2024, des cas emblématiques parmi les violations enregistrées sont mis en exergue pour en faire une analyse approfondie par rapport au contexte de ces violations, les auteurs, les causes et les conséquences. Des recommandations si précises sont aussi émises pour influencer le respect des droits humains et la promotion de l’état de droit au Burundi.
Rapport trimestriel d’analyse conjoint(Avril-juin 2024)
RAPPORT N° 462 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 20 0CTOBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 12 au 19 octobre 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins deux (2) personnes ont été assassinées par des agents de la Police Nationale du Burundi (PNB) en provinces de Muyinga et de Rumonge.
Le rapport déplore aussi le cas d’une (1) détenue qui a été grièvement blessée par un policier en province de Cibitoke et d’un (1) étudiant qui a été enlevé dans la ville de Bujumbura.
Rapport trimestriel d’analyse conjoint (Janvier-Mars 2024)
Le présent rapport couvre la période de janvier à mars 2024 et porte sur un travail de monitoring des violations des droits de l’homme commises au Burundi. Les données relatives aux dites violations sont collectées par cinq organisations de la société civile burundaise signataires de ce rapport et portent sur le respect des droits de l’homme relatifs aux violences basées sur le genre, aux droits des enfants en milieu scolaire, au droit foncier (avec un accent particulier sur les droits des femmes et des filles burundaises), aux droits des détenus et aux droits humains dans les zones d’extraction minière. Il est important de noter que les chiffres contenus dans ce rapport ne reflètent pas l’ensemble de la réalité de toutes les violations commises durant ladite période car ne couvrent pas toute l’étendue du Burundi.
Le monitoring fait référence aux instruments juridiques nationaux et internationaux que le Burundi a ratifiés. A la tête desdits instruments légaux se trouve la loi fondamentale de la République du Burundi qui réaffirme le caractère sacré des droits et libertés des citoyens en son article 19 ainsi que dans les autres dispositions (articles 19 à 74) du Titre II de cette même constitution. Ainsi la société civile, comme acteur indépendant et contrepoids des actions des gouvernants, joue un rôle important de ‘watchdog’ pour assurer ledit monitoring du respect de la loi fondamentale et des autres lois en matière des droits de l’homme dans tout Etat de droit.
RAPPORT N° 461 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 13 0CTOBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 5 au 12 octobre 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins quatre (4) personnes ont été assassinées en provinces de Cibitoke et de Ruyigi.
Le rapport déplore aussi le cas d’un (1) détenu privé de son droit à la santé dans la prison centrale de Bujumbura ainsi que celui d’un (1) prêtre qui a été enlevé par des agents du Service National de Renseignement (SNR) dans la ville de Bujumbura.
RAPPORT N° 460 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 6 0CTOBRE 2024
Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 28 septembre au 5 octobre 2024 concernant les cas de violations des droits de l’homme au Burundi.
Au cours de cette période, au moins une (1) personne est décédée au Centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK) à la suite du refus du directeur de la prison de Bubanza d’autoriser son transfert vers une structure de soins adaptés à sa maladie.
Le rapport déplore aussi le cas d’une (1) personne qui a été enlevée par le responsable provincial du Service National de Renseignement (SNR) en province de Muyinga.