8 Juin

RAPPORT N° 495 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 8 JUIN 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 31 mai au 8 juin 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commises sur le territoire burundais.

Au cours de cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Cibitoke, Gitega et Kirundo.

Le rapport signale également l’arrestation et la détention arbitraires de deux (2) militants du parti Conseil des Patriotes (CDP), respectivement dans la province de Bubanza et en mairie de Bujumbura, ainsi que l’enlèvement du directeur du lycée communal de Ruseseka dans la province de Cibitoke.

Rapport hebdomadaire n° 495

1 Juin

Burundi: Rapport hebdomadaire numéro 494

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 25 au 31 mai 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commises au Burundi.

Au cours de cette période, une (1) personne a été assassinée dans la province de Gitega.

Le rapport relève également plusieurs cas d’intolérance politique et violences électorales commis à travers le territoire national.

veuillez télecharger ici le Rapport hebdomadaire n° 494

31 Mai

Déclaration conjointe sur l’intolérance politique au Burundi à la veille des élections de juin 2025

À l’approche des élections législatives, communales et collinaires prévues depuis juin 2025 au Burundi, le Centre Raoul Wallenberg pour les droits de la personne et l’organisation SOS-Torture/Burundi expriment leur vive préoccupation face à l’intolérance politique croissante qui caractérise le climat pré-électoral, aggravée par une recrudescence des violences, des discours haineux et d’autres atteintes graves aux droits fondamentaux.

Les tensions politiques et les actes de répression à l’encontre des membres de l’opposition, des journalistes indépendants, des défenseurs des droits humains et des simples citoyens exerçant leurs libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique, sont de plus en plus rapportés dans différentes régions du pays.

Depuis le lancement de la campagne électorale, plusieurs partis politiques de l’opposition dénoncent une série d’actes d’intimidation, d’agressions physiques et de harcèlement, qu’ils attribuent aux jeunes affiliés au parti au pouvoir, le CNDD-FDD, appelés Imbonerakure. Ces pratiques alimentent un climat de peur généralisé, entravant la libre participation au processus électoral et sapant les fondements mêmes de la démocratie.

Nous sommes également préoccupés par la rhétorique hostile dans les discours publics, les arrestations arbitraires de militants politiques et les restrictions disproportionnées imposées aux manifestations publiques et aux activités des partis d’opposition.

Déclaration _conjointe_ sur l’intolérance_ politique au Burundi

25 Mai

RAPPORT N° 493 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 25 MAI 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 17 au 25 mai 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commises au Burundi.

Au cours de cette période, deux (2) personnes ont été grièvement blessées dans les provinces de Bubanza et de Gitega.

Le rapport relève également le cas d’un (1) responsable du Conseil des Patriotes (CDP) en province de Rutana arbitrairement détenu, ainsi qu’une (1) personne enlevée par des militaires dans la province de Gitega.

Rapport hebdomadaire n° 493

19 Mai

Rapport alternatif de suivi de la société civile sur la mise en œuvre des 4 recommandations prioritaires formulées par le Comité des Nations-Unies contre la torture (CAT) au Burundi

Ce rapport a été rédigé conjointement par 10 organisations de la société civile burundaise, soutenues par l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) et la Fédération Internationale des ACAT (FIACAT) :
  1. Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Burundi)
  2. Association pour la Protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH)
  3. Collectif des Avocats des Victimes de Crimes de Droit International commis au Burundi (CAVIB)
  4. Coalition Burundaise des défenseurs des droits de l’homme (CBDDH)
  5. Ensemble pour le Soutien des Défenseurs des Droits Humains en danger (ESDDH)
  6. Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE)
  7. Ligue burundaise des droits de l’homme « ITEKA »
  8. Mouvement des femmes et filles « INAMAHORO »
  9. Mouvement des Femmes et Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi (MFFPS)
  10. SOS-Torture Burundi

Ce rapport vise à évaluer la mise en œuvre des recommandations prioritaires formulées par le Comité contre la torture (CAT) dans ses observations finales concernant la situation des droits humains au Burundi. Il s’appuie sur le rapport alternatif soumis en octobre 2023, le suivi et la documentation des cas de violations des droits humains effectuées par les organisations de la société civile précitées et les évolutions constatées depuis l’examen du troisième rapport périodique du Burundi par le CAT au mois de novembre 2023. Les organisations signataires notent que le Burundi n’a, à la date de soumission du présent rapport, pas remis de rapport de suivi au CAT.

Le présent rapport s’articule autour des recommandations prioritaires identifiées par le CAT, à savoir :

  1. Allégations de graves violations des droits humains
  2. Allégations de torture et impunité
  3. Disparitions forcées
  4. Protection des défenseurs des droits de l’homme, journalistes et opposants politiques

Une analyse de l’impact de la crise actuelle dans l’Est de la République démocratique du Congo sur la situation des droits humains au Burundi est également intégrée.

Rapport de suivi_CAT_Mars_2025 (2)

18 Mai

RAPPORT N° 492 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 18 MAI 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 10 au 17 mai 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commises au Burundi.

Durant de cette période, trois (3) personnes ont été assassinées en mairie de Bujumbura.

Le rapport dénonce également des cas de torture et de graves blessures infligées à moins trois (3) personnes par des agents du Service National de Renseignement (SNR) et des membres de la ligue des jeunes du parti CNDD-FDD, les Imbonerakure, en province de Ngozi et en mairie de Bujumbura.

Rapport hebdomadaire n° 492

11 Mai

RAPPORT N° 491 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 11 MAI 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 3 au 10 mai 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commis au Burundi.

Au cours de cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans les provinces de Gitega et Muramvya.

Le rapport signale également le cas d’un (1) militant du parti Sahwanya-FRODEBU  grièvement blessé par des Imbonerakure en province de Makamba, ainsi que celui de deux (2) personnes enlevées en mairie de Bujumbura.

Rapport hebdomadaire n° 491

 

8 Mai

Rapport d’analyse conjoint sur la situation des droits humains au Burundi(octobre 2024-février 2025)

Le présent rapport, couvrant la période d’octobre 2024 à février 2025, porte sur le travail de monitoring des violations des droits humains au Burundi tel que mené par cinq Organisations de la Société Civile (OSC) assemblées au sein de la « Communauté De Pratiques » (CDP) dont : le FOCODE, le FORSC, SOS Torture, la Ligue Iteka et le Mouvement INAMAHORO. Les principaux domaines qui font l’objet du monitoring sont notamment : les enlèvements, les disparitions forcées et les abus judiciaires, les violations des droits fonciers avec un accent particulier sur les droits fonciers des femmes et des filles, les arrestations et les détentions arbitraires, les violences basées sur le genre (VBG) et les violences envers les enfants, et les violations des droits humains dans les zones d’extraction minière.

Sans être exhaustif quant à reprendre tous les cas monitorés pendant une période de cinq mois (octobre 2024 à février 2025), il sied de préciser que cette période a été marquée par des cas de violations des droits humains dans un contexte sécuritaire préoccupant, notamment à l’Est de la RDC. Il a été ainsi observé des arrestations et détentions illégales, des tueries et/ou disparitions forcées et des abus judiciaires, perpétrés dans un climat d’impunité totale. Basé sur des informations réelles et vérifiées sur terrain, ce travail de monitoring fait également référence aux instruments juridiques nationaux et internationaux régulièrement ratifiés par le Burundi réaffirmant le caractère sacré des droits et libertés des citoyens.

Ainsi la société civile, comme acteur indépendant et contrepoids des gouvernants, joue un rôle important de « watchdog » pour assurer le suivi du respect des droits humains et des libertés fondamentales des citoyens pour assoir l’Etat de droit.

En vue de documenter et d’informer l’opinion nationale et internationale sur les différentes violations des droits humains et exiger des comptes aux autorités burundaises face à leur action ou inaction, il est impératif d’agir pour garantir la justice aux victimes et prévenir la répétition des abus. Comme elles le décrivent dans les lignes qui suivent, les organisations membres de la CDP ont pu collecter des informations sur des abus qualifiés de cas emblématiques de violations de droits humains au Burundi durant la période du présent rapport.

Rapport d’analyse conjoint de la situation des droits humains au Burundi(octobre 2024-février 2025

4 Mai

RAPPORT N° 490 DE SOS-TORTURE BURUNDI PUBLIE LE 4 MAI 2025

Le présent rapport de SOS-Torture Burundi couvre la période du 26 avril au 3 mai 2025 et documente les cas de violations des droits de l’homme commis au Burundi.

Au cours de cette période, trois (3) personnes ont été assassinées dans la province de Bubanza.

Le rapport relève également le cas d’un (1) journaliste qui a été gravement torturé et séquestré au campus Mutanga, en mairie de Bujumbura par des représentants des étudiants de l’Université du Burundi et celui d’une (1) femme qui est arbitrairement détenue avec son enfant dans la province de Gitega.

Rapport hebdomadaire n° 490

29 Avr

Communiqué de Presse de la Société Civile Burundaise Indépendante en rapport avec la visite du Vice-Premier ministre Belge et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.

  1. La Société Civile Burundaise Indépendante exprime sa profonde inquiétude et sa déception suite au discours tenu par Monsieur Maxime Prévôt, Vice-Premier Ministre belge et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement à l’occasion de sa visite au Burundi le samedi 26 avril 2025 dans le cadre de sa tournée régionale dans la région des grands-lacs.
  2. Dans son discours, le Vice-Premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères a rappelé que sa venue au Burundi intervient après plus de 10 ans qu’il n’y avait pas de visite ministérielle de la Belgique depuis la crise de 2015. Il a promis de tourner la page en renforçant la coopération avec le Burundi au niveau des affaires étrangères et à la fois au niveau de la coopération internationale. Il a en outre annoncé le soutien de la Belgique « à la trajectoire du président de la République d’ici 2040-2060 » pour le redressement socio-économique du Burundi et à la formation des officiers de l’armée burundaise.
  3. S’exprimant au nom du Royaume de Belgique, le Vice-Premier Ministre belge et ministre des Affaires étrangères précise en outre que « le Burundi est un acteur qui compte, un acteur qui a toujours compté et avec lequel il faudra continuer de compter, pour pouvoir être un acteur de solution et de pacification dans la région des Grands-Lacs et on le sait singulièrement à l’Est du Congo » et n’a pas manqué d’ajouter que « …. le Burundi est un pays d’espoir, un pays de paix et pacificateur».

Communiqué de Presse de la SC Burundaise Indépendante en rapport avec la visite du Vice-Premier ministre Belge